Le retour du visa indien – partie 2 (Nicolas)

Il est donc 16h lorsque je saute du taxi. Sur le papier aucun soucis, l’ambassade est à moins de 2km, sur le chemin il n’y a un seul carrefour ou je dois prendre à droite. Dans la réalité c’est autre chose. Il fait 35°C,  il n’y a pas de trottoir sur une bonne partie du chemin, je vais donc devoir courir sur le bord de l’avenue 2 fois 4 voix en slalomant entre les scooters.

Il ne manque plus que l’hélicoptère pour se croire dans la carte au trésor, mais qui de Céline ou de Nico arrivera en premier à l’ambassade pour trouver la rose des vents, euh les passeports avec nos 2 visas. Enfin bref, je pars en courant, plutôt rapidement au début mais le feu rouge du carrefour me donne un premier coup d’arrêt, au lieu de pouvoir reprendre mon souffle c’est tout le contraire, les centaines de scooter tentent de m’asphyxier.
Le feu passe au vert, c’est parti pour la 2eme partie du parcours, une artère encore plus grosse, donc avec encore plus de circulation mais cette fois il y a un trottoir, parsemé de trou donnant directement sur les égouts mais c’est déjà ça, il n’y a plus la circulation à éviter.

Après un deuxième feu et une autre tentative du gang des scooters, j’arrive enfin à la rue de l’ambassade. Je regarde mon téléphone 16h17. Faute de batterie, il rend l’âme à ce moment là, mais pas grave il me reste 50m à faire je ne devrais plus me perdre et arriver à temps.

La circulation m’ayant semblé relativement fluide sur la deuxième partie du parcours, je m’attends à retrouver Céline mais non, personne :/ Les vigiles du poste de sécurité me reconnaissent et je fais donc un passage express. D’un autre côté on doit sûrement être les seuls blancs assez fou pour venir en courant 2 fois dans la même semaines. J’arrive donc enfin dans l’ambassade et dans le service des visas.

Bis repetita, c’est la même personne qui s’occupe des demandes qui fait la remise des visas, elle éclate à nouveau de rire en voyant mon état et me dit que ce n’était pas la peine de courir. L’affaire est réglée en deux minutes, il est donc environ 16h25 quand je ressors exténué et trempé de sueur mais les passeports dans la poche.

Dehors, Céline n’est toujours pas là… Je me pose quelques minutes sur le trottoir et commence à attendre. Le balais des taxis et voitures avec chauffeurs commence. Ainsi une bonne dizaine de taxis arriveront, me donnant à chaque fois un faux espoir. Après avoir fait 10 fois l’aller retour de la ruelle de l’ambassade, je commence à m’inquiéter et demande l’heure à un des vigiles. Il est 16h55, des gens continuent à arriver pour récupérer les visas … en effet il n’était pas nécessaire de courir ….  mais surtout toujours pas de nouvelle de Céline. D’un autre coté, aucun de nous deux à de la batterie sur son téléphone, c’est donc un peu normal.

Les minutes passent encore et mon inquiétude  augmente, une heure pour faire 2 km en taxi ça fait un peu long, surtout assis sur un trottoir à l’autre bout du monde. Mais 10 minutes et quelques taxi plus tard, Céline arrive enfin. La team Céline et Nico est à nouveau réunie, les visas en poche, prête à partir pour de nouvelles aventures !

Une halte dans un Starbucks pour squatter le wifi s’impose afin de réserver un hôtel pour la nuit. Notre vol pour Bornéo étant à 12h le lendemain, notre choix se porte vers un des hôtels les plus proches de l’aéroport, on ne veut plus revivre de course comme ca dans Jakarta. Notre journée s’achève donc sur un dernier trajet en taxi … de 2h …

Ciao les amis.
Nicolas.

3 réponses

  1. Jpr dit :

    C vrai moi aussi j ai remarqué que le visa indien c un peu compliqué… Mais j en ai pas ch… À ce point… Bah… L Inde ça doit se mériter non?

  2. Alex dit :

    Ah ah jolie histoire ! Vous devriez écrire un livre sur vos aventures.

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